la terre vue du ciel !

Tout d'abord nous tenions à remercier Régis, Véro, Jean-Paul et Géraldine pour nous avoir offert ce magnifique cadeau. Le plus grand lagon du monde se doit d'être vue d'en haut ! Lorsque l'on est dans cette eau claire et limpide, je veux dire en bas, on ne se rend pas bien compte de la grandeur et la beauté du lagon. Cette barrière de corail qui file à perte de vue est celle qui se trouve en face de Nouméa à quelques kilomètres seulement de la côte.
Pour pouvoir l'admirer d'en haut, il nous fallait un avion :

puis un pilote !

Et puis une copilote :

Et nous avons pu, grâce aux mains expertes de notre vrais pilote Ludo, avoir une autre vision de la Nouvelle calédonie. L'îlot Amédé :

Cet ïlot très proche des cotes, est devenu célèbre grâce à son phare magnifique acheminé par bateau en pièces détachées et assemblé sur place. En fait, ce phare devait être livré au départ à Fort de France au Antilles, mais, en 1862, Nouméa se nome encore Port de France. Le bateau qui devait effectuer la livraison c'est tout simplement trompé d'adresse en confondant Fort de France avec Port de France ! Zut ! Du coup, le phare est resté en Calédonie, et c'est tant mieux !

L'îlot Maitre, où nous avons passé Noël !

 

 Le Barrage de Yaté, qui est le seul barrage hydro-électrique produisant la totalité des besoins énergétiques du caillou :

  Mais la Calédonie est une des plus grande productrice de nickel de la planète, et les usines, il faut bien les placer quelque part ! C'est un peu la face cachée des paysages que l'on n'aime pas bien montrer sur les guides touristiques de peur de faire fuir les gens.

Et ouais, je vous l'accorde, c'est pas beau ! mais c'est ça aussi la Calédonie !

Aller, pour finir, l'îlot Cassy, dans la baie de Prony tout au sud de la grande terre. C'est dans cet endroit que l'on peut apercevoir les baleines qui viennent mettre bas en juillet et aout tout les ans. Et c'est dans cette baie aussi que l'on peut admirer la fameuse aiguille de prony. Une protubérance sous-marine formée  par une fuite volcanique à 35 m sous l'eau, magnifique !

Il a vraiment de la chance Yann Artus-Bertrand ! Premièrement, parce qu'il fait des super bonnes photo (lui !), et en plus c'est son métier ! Celle-ci, c'est lui qui l'a prise, mais c'est chez nous !